Séminaire interne : Identification de la combinaison optimale des critères de sélection pour l’amélioration du rendement sous différents scenarios de sécheresse chez le blé tendre (Triticum Aestivum L.) au Maroc.

Ir Sahar Bennani, Chercheure au CRRA Rabat

Ir Sahar Bennani, Chercheure au CRRA Rabat

Ir Sahar Bennani, Chercheure en amélioration génétique du blé tendre au CRRA Rabat, a animé cette matinée du 30 avril 2019 le séminaire intitulé : « Identification de la combinaison optimale des critères de sélection pour l’amélioration du rendement sous différents scenarios de sécheresse chez le blé tendre (Triticum Aestivum L.) au Maroc ». L’étude présentée s’insère dans la perspective d’amélioration de la méthodologie de sélection dans le programme de création variétale du blé tendre. Elle visa d’abord à comprendre la relation qui lie les paramètres agronomiques, morphologiques et physiologiques à la tolérance à la sécheresse sous différents scénarios de déficit hydrique et, par la suite, à en identifier les critères clés pour une sélection plus efficiente pour la tolérance à la sécheresse dans les conditions marocaines pluviales imprédictibles.

Dans le contexte du changement climatique, la sécheresse est en effet l’un des stress abiotiques les plus importants et les plus complexes, affectant la production agricole et limitant l’expression du potentiel du rendement et sa stabilité principalement dans les zones arides (40% de la surface mondiale) (Karamanos et al., 2012). Dans la région méditerranéenne (notamment au Maroc), le changement climatique est associé à des périodes plus intenses et fréquentes de la sécheresse et une grande variabilité intra et inter annuelle des régimes des précipitations et des températures.

Le blé tendre (Triticum aestivum L.) est l’une des cultures piliers de la sécurité alimentaire nationale, généralement cultivé sous un système pluvial. Les rendements sont très tributaires du volume pluviométrique et sa distribution erratique au cours de la saison agricole (Jlibene, 2009). La création variétale, basée sur une bonne compréhension des bases physiologiques et moléculaires des mécanismes de la tolérance à la sécheresse et appuyée sur des critères de sélection phénotypiques et génotypiques appropriés, reste l’une des voies les plus indiquées pour contribuer à contrecarrer cette problématique et aboutir à des rendements optimaux sous différents environnements.
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PS. : ce travail de recherche fait partie de la thèse de doctorat que soutiendra prochainement la séminariste.

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